L’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) ambitionne de renforcer sa collaboration avec les universités nationales du Bénin pour l’enracinement effectif et la promotion des droits sexuels et reproductifs. Dans ce cadre, un atelier d’échanges s’est tenu les 3,4 et 5 Octobre 2022 à Grand-Popo.

Promouvoir la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR) au sein des Universités publiques du Bénin à travers la mise en place d’un environnement propice à la santé et aux droits sexuels et reproductifs était l’objectif général de cet atelier qui a réuni des autorités rectorales de l’Université d’Abomey- Calavi, celles de l’Université de Parakou, de l’ Université Nationale d'Agriculture (UNA) et les autorités de l’Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), des délégations du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, des responsables d’organisations estudiantines, du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales d'Abomey- Calavi (COUS-AC) et des Pairs Educateurs du Mouvement d’Action des Jeunes (MAJ).

Plusieurs communications se sont succédées au cours de ce conclave de trois jours dont, entre autres, la présentation de l’ABPF et celle du Mouvement d’Action des Jeunes. Il sera également fait un focus sur le plan Stratégique National Intégré 2019-2023 qui organise l’intervention des acteurs sur les thématiques relatives aux Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR).
Notons que pour la suite des travaux, des groupes de travail ont été constitués pour apporter des idées sur les différentes pistes de collaboration qui permettront de finaliser le draft du mémorandum d’entente pour la mise en place d’un Centre Socio-éducatif des Adolescents et Jeunes (CSEAJ) et de leur formation en DSSR au sein des universités publiques du Bénin..
Les universités constituant le dernier carré à franchir par la jeunesse pour embrasser la vie active, les statistiques montrent que le défi à relever reste grand quant aux grossesses non désirées, les violences basées sur le genre, les avortements clandestins… d’où la nécessité d’une collaboration officielle entre ABPF et les différentes structures universitaires sous le leadership du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.