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ABPF sensibilise les artisans sur le dialogue patrons- apprenants

Le Centre d'accueil Don Bosco de Djidjè dans le 6è arrondissement de Cotonou a accueilli les artisans de l’Association Professionnelle des Tailleurs et Couturières Aïdekon (APTC Aïdekon) pour une séance de causerie éducative le lundi 29 Août.

Axée sur le dialogue Patrons Apprenants d'une part et sur la prévention des grossesses dans les centres de formation professionnelle d'autre part, cette causerie a été organisée par l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) et facilitée par Monsieur Ernest Edah, animateur de zone de l’organisation.

Vue partielle des participants

Lorsqu’on sait que les apprenants passent plus de temps dans les ateliers qu’au sein de leur famille, il est en effet important de sensibiliser les responsables sur le rôle d’éducateur qui est le leur et sur l’importance du dialogue qui est un des éléments essentiels pour toute éducation.

Créer et maintenir le dialogue va permettre d’être à l’écoute des adolescents et jeunes, de connaître leurs besoins afin de leur prodiguer des conseils surtout en ce qui concerne leur santé sexuelle et reproductive.

Il faut noter que ce rendez- vous d’échanges est mensuel. La trentaine de participants a été aguerrie et est sortie de la séance avec pleins de méthodes et de connaissances pour mieux communiquer avec les apprenants

Gestion des conflits : ABPF sensibilise les artisans à opter pour le dialogue au détriment de la violence

D’une activité à une autre ! Les artisans de l’Association des Coiffeurs et Coiffeuses du 6è Arrondissement de Cotonou ont été invités à une causerie éducative le 30 août 2022 sur le thème : violence dans les centres de formation professionnelle, le rôle des patrons.

M. Ernest EDAH

A l'entame de la séance (toujours facilitée par M. Edah, animateur de zone de l’ABPF), la plupart des participants ont exprimé leur désapprobation en ce qui concerne les nouvelles lois en matière de protection des #droitsdesenfants surtout dans les centres de formation professionnelle qui interdisent aux responsables l’utilisation de bâtons ou de fouet pour réprimander les apprenants.

A leurs dires, ce sont ces dispositions qui, entre autres, justifient la débauche et l'abandon des adolescents et jeunes des centres de formation professionnelle.

Monsieur Ernest EDAH a alors mis l’accent sur ce qu’est la violence et l’a défini comme tout incident au cours duquel un apprenant est menacé, agressé ou mal traité dans le cadre de sa formation et pouvant lui porter atteinte sur le plan physique ou psychologique.

Quelques exemples de violence ont été cités: les insultes, les menaces, les agressions ou tentatives d’agression, l’usage de la force et le harcèlement.

L’animateur parlera ensuite des conséquences de ces violences sur les apprenants : troubles d'apprentissage, décrochage, fugues, délinquance, grossesses à l'adolescence, isolement, dépression, agressivité, difficultés à se concentrer…

Ces points ont d’ailleurs mieux éclairé les participants qui ont compris que la violence n’est pas que physique et que même des insultes et des cris peuvent amener leurs apprenants à abandonner les ateliers de formation.

Vue partielle des participants

Cette causerie a été l’occasion de faire des simulations de situations de conflit et de conseiller les responsables sur la manière de les gérer.

La punition d'accord mais sans violence… La maîtrise de soi et le dialogue sont les voies à prioriser.

A la fin, les participants ont émis le vœu que les animateurs de l’ABPF viennent s’entretenir avec les  apprenants  sur cette thématique et sur bien d’autres afin d’induire un changement dans leurs comportements.

Droits sexuels et IST/VIH- SIDA

Ce fut le tour des ouvriers de l'entreprise OFMAS dans le 3è arrondissement de Cotonou d’être sensibilisés sur les droits sexuels et les Infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA.

Le formateur leur a expliqué que les droits sexuels sont des droits humains qui permettent de faire des choix concernant leur vie et leurs relations personnelles, de décider d'avoir ou non des rapports sexuels, du moment de ces rapports et du partenaire, de se protéger contre les maladies sexuelles et le VIH et de jouir de leur sexualité sans craindre d'être poursuivis en justice ou d'être victimes de discrimination, de contrainte ou de violence.

Vue partielle des participants

C’est une cinquantaine d'ouvriers et chefs d'équipes du site du quartier Ayélawadjè AKPAKPA qui ont été sensibilisés sur le fait que les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ne doivent pas être négligées : le VIH, la chlamydia, le papillomavirus (HPV), l’herpès, la gonorrhée, la syphilis, l’hépatite B... sont des maladies qui peuvent avoir de graves conséquences sur la santé. L’abstinence, la fidélité et le port du préservatif sont, entre autres, les méthodes de prévention contre ces maladies.